La piel de la casa ou Capture d'un abandon post-colonial sous séisme
Dans le cadre de la Ve Biennale internationale de performance DEFORMES dirigée par Gonzalo Rabanal, Marilou André a répertorié les traces des tremblements de terre sur le patrimoine bâti de la ville de Valdivia. Pendant une durée de trois jours, l’artiste a entrepris le moulage de la façade d’une maison coloniale allemande qui se trouvait èa l’état d’abandon sur le campus de l’Université Australe du Chili. Cette expérience processuel a consisté à produire une empreinte en latex. D’après les résidents, cette maison faisait partie du lot acquis par les gestionnaires de l’université Australe du Chili dans les années 60.
La piel de la casa s’est terminée par la présentation de la peau de latex au Musée d’art contemporain de Valdivia pour l’événement de clôture du festival de performance. La peau ayant capturée toutes sortes d’éléments organiques du site initial, les spectateurs furent surpris de découvrir des araignées qui s’échappaient de la carcasse architecturale.